Dans la pratique de mon métier, je constate que la culpabilité reste l’un des sentiments les plus présents.
La culpabilité résulte de l’angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale.
Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
Nous tendons tous à nous sentir faibles, impuissants à un certain moment, parce que tous, nous l’avons été quand nous étions des enfants dépendants.
La naissance d’un cadet suffit parfois à ancrer ce sentiment en nous, il imagine que ses parents ont décidé d’avoir un autre bébé, car il est inapte à les satisfaire ou parce qu’il a fait quelque chose de mal, ensuite la fratrie sera le lieu privilégié des comparaisons défavorables.
L’habitude de se comparer aux autres, à l’école, au lycée, au travail, ne fait qu’amplifier le sentiment de culpabilité. Essayer de se conduire comme un saint ne mène guère loin.
Plus nous cédons sur nos envies, refoulons nos pensées négatives, plus le surmoi exige de nouveaux sacrifices.
La solution afin denous défaire du fardeau de la culpabilité et dereprendre de la hauteur consisteà trouver ou retrouver le plaisir d’être soi.
Je SUIS, j’existe tout simplement.