Comment identifier sa part d’ombre ou ses fausses croyances?


Chaque personne possède une part lumineuse et une part d’ombre qu’elle préfère cacher ou refouler.

Peut-être qu’aujourd’hui nous pourrions essayer d’accepter cette part d’ombre afin de mieux la comprendre et ne pas la juger. 

Pour cela, vous pouvez noter les comportements qui vous agacent. Ils se répètent souvent et provoquent un changement d’humeur, de l’énervement, des paroles blessantes de la colère ou de la tristesse…

Après coup, vous pouvez vous sentir mal à l’aise et vous dire « ça a été plus fort que moi ». 

Ce sont ces comportements qui nous font du mal et nous empêchent de nous aimer.

Il faut bien distinguer l’Être divin que nous sommes, de nos comportements.

Si nous ne dissocions pas les deux alors nous n’arriverons pas à nous aimer.

Nous sommes des étudiants, nous apprenons et nous évoluons tous les jours.
Nous pouvons commettre des erreurs et cela est bien normal.

Nous apprenons de nos erreurs, elles n’abiment pas notre valeur qui fait partie de notre identité. 

Souvent notre part d’ombre nous fait croire que nous ne sommes pas de bonnes personnes et nous restons sur cette impression.

Vous pouvez également identifier votre zone d’ombre en méditant et en restant simplement dans le calme. Vous plongez alors dans votre être intérieur pour en déterminer son origine.

Certaines parties de votre zone d’ombre ont pu naître au cours de votre enfance (intégration de croyances et de schémas comportementaux, imitation d’attitude).

D’autres parties sont la résultante d’une faille émotionnelle (honte, abandon, rejet, colère, agressivité…)

Regarder en face notre part d’ombre, c’est se réconcilier avec elle, mais aussi avec nous-mêmes. 

S’il n’est jamais agréable pour notre ego d’avouer notre part d’ombre, cette dernière comporte de nombreux indices qui peuvent éclairer notre histoire.

Déterrer des souvenirs, obtenir des renseignements sur nos ancêtres.

Il est important de remercier notre zone d’ombre qui nous permet de faire remonter à la surface certains éléments de notre conscience.
Au lieu de vouloir la détruire, utilisons là au profit de notre lumière.
Elle pourrait devenir ainsi, un précieux atout en certaines circonstances.

Par exemple, dans mes séances, je remarque souvent que certaines personnes sont toujours en action. Elles se justifient en disant :«si je me repose, c’est une perte de temps». 

Pourtant, se poser permet de se ressourcer, de se retrouver dans l’instant présent, et ainsi de trouver des idées et des solutions. C’est fondamental pour notre corps et notre santé.

Si vous aussi, vous vous retrouvez dans ce comportement, demandez-vous pourquoi en agissant vous vous faites du mal?

Cela vient peut-être d’un parent qui ne supportait pas que vous rêvassiez au lieu de travailler.

Je crois que beaucoup de personnes se reconnaîtront!

Il serait temps maintenant de nous libérer de tout ce qui nous encombre et nous fait souffrir. 

Peut-être que vous avez gardé une croyance qui vous empêche d’être heureux dans votre vie sentimentale? Qu’une perte douloureuse est à l’origine de vos troubles alimentaires ? Que vos actes de violence reproduisent des scènes du passé dont vous avez été témoin?

Reconnaître nos failles et poser l’intention de nous en libérer constitue déjà la moitié du travail!

L’autre moitié nécessitera du temps, de la bienveillance envers nous-mêmes. Si nous en ressentons le besoin, demander l’aide d’un thérapeute.

Nous engager dans cette voie est un pas essentiel vers notre liberté.

Liberté d’agir, d’être et de rayonner de toute notre Lumière.

À bientôt,

Sylvie